Site TPE : UN BRONZAGE PARFAIT OUI, MAIS A QUEL PRIX ?

Il y a encore quelques siècles, on rencontrait des dames poudrées protégées sous une ombrelle pour ne pas subir les assauts du soleil. En ce temps là, le hâle était un critère de classement social : une peau hâlée ne pouvait appartenir qu'à la paysannerie, tandis qu'un teint de porcelaine était de rigueur dans la noblesse. Cette tendance s'inverse au XIXème siècle, lorsque le corps médical s'aperçoit des vertus thérapeutiques des expositions. Dans les années 1930, Coco Chanel fait du bronzage une véritable institution : Le bronzage est désormais un signe extérieur de richesse. Depuis les femmes et les hommes, n'hésitant pas à parcourir plusieurs milliers de kilomètres, affluent sur les plages du monde entier dans le but d'acquérir la pigmentation tant convoitée.

En effet, la richesse du soleil en ultra-violets varie selon la latitude : elle est maximale sous les tropiques car le rayonnement traverse verticalement la couche d'ozone, parcourant ainsi une distance plus courte. Elle dépend aussi :

de l'altitude : on observe une augmentation de 4% d'UVB tous les 300 mètres;
de l'heure du jour : c'est entre 11 et 13 heures qu'elle est la plus importante;
de la saison : plus en été qu'en hiver;
de la quantité de nuages et de leur épaisseur : ils ont la capacité d'absorber les infrarouges;
de la concentration dans l'atmosphère d'aérosols et de pollutions diverses;
de la réflexion de la surface : 80% pour la neige, 17% pour le sable, 5% pour l'eau, 50% au moins pour les terrains cimentés, les terrasses blanches, les ponts de bateaux clairs.

Un tiers du rayonnement solaire est retenu par l'atmosphère terrestre. La couche d'ozone stratosphérique retient les rayonnements dangereux tels que les rayons cosmiques, gamma, X et UVC mais elle laisse passer les rayonnements solaires de longueur d'onde supérieure à 290 nm : les ultraviolets - de 200 à 400 nm - et les infrarouges -de 800 à 1400 nm.

Elle ne laisse donc passer dans les infrarouges que les UVA et les UVB. Elle ne laisse donc passer dans les ultraviolets que les UVA et les UVB. Si les infrarouges provoquent une sensation de chaleur, on ne ressent pas les ultraviolets, ce qui ne veut pas forcément dire qu'ils sont anodins. On peut alors se demander jusqu'à quel point l'exposition solaire est nécessaire à l'homme.