Nous avons compris tout au long de notre TPE que la notion de capital soleil reste encore floue, même pour les scientifiques. La dose de soleil optimale pour l'organisme (afin de n'en percevoir que les bienfaits) est impossible à définir précisément parce qu'elle varie selon les individus. La diversité phénotypique des personnes, notamment le type de peau (grasse, sèche, etc), est telle qu'elle ne peut être rigoureusement répertoriée à l'aide de la classification des phénotypes mise en place.
D'ailleurs, lorsqu'on cherche à déterminer un capital soleil par des observations, on n'obtient qu'un très vague ordre de grandeur: moins de 5000 heures d'exposition à un ensoleillement encore indéterminé pour les peaux claires (phénotypes I et II) contre 15000 heures pour les peaux mates (phénotypes III et IV).
En outre, on ne prend conscience de l'étendue de notre capital soleil qu'à son épuisement. Il est alors trop tard: la peau n'est plus capable de se protéger des aggressions du soleil, les cellules endommagées ne sont plus réparées. Au delà de cette limite, les risques de développer des cancers de la peau et de subir une accélération du vieillissement cutané augmentent considérablement.
Nous avons vu que le capital soleil, puisqu'il est lié aux caractéristiques de production des mélanocytes et donc aux caractéristiques de chaque type de peau, est déterminé à la naissance et ne peut être renouvelé. Toutefois il est possible de l'entretenir en se préservant d'une surexposition solaire.
Il faut prendre conscience qu'il ne s'épuise pas à la même vitesse suivant les individus mais aussi la période de la vie. Ainsi, il est prouvé que, pendant l'enfance et l'adolescence, durant lesquelles on reçoit entre 60% et 80% de la dose totale de soleil reçue au cours de la vie, l'accumulation de simples coups de soleil prédispose largement aux cancers de la peau.
Pour faciliter le choix des moyens de protections ou de la non-exposition, l'OMS (Organisation mondiale de la santé) a créé l'index UV. Il donne une prévision sur l'intensité des UV à la surface du sol et sur les recommandations de comportement à adopter pour se protéger des effets nuisibles des UV. L'index UV, donné pour une journée, correspond à une valeur moyenne pour la tranche 12-16 h.
Par exemple : pour les peaux normales
pour les personnes ayant une peau sensible (phototypes 1 et 2)
Cependant, il ne faut surtout pas tomber dans l'excès en ne s'exposant jamais au rayonnement solaire. Nous avons vu qu'il est indispensable à notre organisme parce qu'il permet synthèse de la vitamine D, améliore notre moral et parce qu'il régule depuis toujours notre rythme biologique, mais peut aussi s'avérer bénéfique pour certaines maladie grace à son action antiseptique. Sortir, bouger au soleil est donc nécessaire à un bon équilibre aussi bien physique que psychique. De plus, si on ne fait pas d'excès, notamment l'exposition volontaire sans protection à la mer, à la montagne, dans des zones où l'index est le plus élevé (selon notre phénotype), notre peau est tout à fait capable de supporter les aggressions ultraviolettes.
Sans tomber dans le catastrophisme, on sait que le trou de la couche d'ozone s'agrandit progressivement. Or, à cet endroit les UVC ne sont plus arrêtés. Nous avons vu, et démontrer à l'aide de notre expérience sur les levures, que les UVC sont davantage destructeurs que les UVA et les UVB, notamment sur l'ADN. Il est donc légitime de se demander si on ne risque pas d'assister dans les années futures à une recrudescence du nombre de cancers, cutanés bien-sûr, mais pas uniquement.
Tout au long de notre TPE, nous avons parlé de protection solaire. Cependant, notre visite chez un dermatologue a oté nos illusions quant aux miracles des filtres et crèmes solaires. Effectivement, un grand nombre de produits ne filtre que les UVB et il n'est absolument pas démontré qu'ils protègent des effets à long terme, notamment des cancers. De plus, ces produits contiennent souvent des substances présumées cancérigènes comme un dérivé du bunsen., on peut alors se demander si le remède n'est pas pire que le mal - il est en effet démontré que le bunsen est un facteur leucémique important.Il faut donc avoir un avis éclairé sur l’utilisation de la crème solaire. Elle présente un fort intérêt économique pour les laboratoires pharmaceutiques et la Ligue contre le Cancer, qui cautionne l'utilisation de celle-ci, est financée par ces laboratoires. La crème solaire ne constitue-t-elle pas avant tout un lobby? La meilleure protection reste donc, en plus de tous les conseils de rigueur ( à voir sur http://www.e-cancer.fr/v1/index2.php?option=com_redaction&do_pdf=1&id=1567&lang=1&vers=1 (fichier pdf)), la protection vestimentaire mais il faut rester méfiant face à ses dangers.
Problématique : Jusqu'à quel point l'exposition solaire est nécessaire à l'homme.
Théme : L'homme et la nature.
Bidisciplinarité : SVT/Physiques - Chimie
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